Source : Friture Mag
Non,
pas vraiment, j’ai comme une lourdeur sur l’estomac, et surtout une
migraine qui ne veut pas cesser. Bon d’accord, ce geste, qui semble
mettre aujourd’hui toute la société en émoi, symboliserait le salut Nazi
retenu, effectué par le Docteur Folamour dans le film éponyme de
Stanley Kubrick. Seulement, on ne trouve que Louis-Marie Hoareau, dans
le dernier numéro du Canard Enchaîné de 2013, pour rappeler un épisode
qui remonte tout de même à 1964. Au-delà de ce geste qui, dans le film,
n’a rien d’ambigu, nous voyons notre pays tomber dans une paranoïa
indigeste qui va bientôt mettre la célèbre préparation lyonnaise à base
de farine de blé ou de maïs au ban de toutes les cantines de France, de
peur de passer pour un établissement antisémite.
Récemment, un magasin de vêtements de marque à Paris a été pris à parti, car un des mannequins exposés en vitrine faisait la “quenelle” (ici) aux yeux d’une bande d’illuminés. Deux lycéens ont également été interpellés après une blague potache, sans doute de mauvais goût, mais dont la paranoïa, gagnant les esprits jusque dans l’Éducation Nationale, a empêché une enseignante à en relativiser la portée. D’ailleurs, le principal protagoniste de cette pitoyable histoire ne perd pas le Nord, il paraît que la marque “Quenelle” aurait été déposée à l’Institut National de la Propriété Industrielle par l’épouse de Dieudonné, ce qui n’arrange pas les affaires des maîtres gastronomes lyonnais qui vont bientôt devoir payer des royalties pour la mettre au menu, et endurer par la même occasion les foudres de tous les esprits bien pensants de notre beau pays, voire se retrouver devant les tribunaux pour antisémitisme. Au fait, évitez de vous gratter l’épaule en pleine rue, vous pourriez être embarqué séance tenante au commissariat le plus proche, à moins d’être un maître yogi et d’effectuer cette opération avec le pied. Et dire que je prévoyais de faire des quenelles au saumon pour le prochain repas de famille, et bien ce sera poulet-frites… oh ! pardon monsieur l’agent.
Récemment, un magasin de vêtements de marque à Paris a été pris à parti, car un des mannequins exposés en vitrine faisait la “quenelle” (ici) aux yeux d’une bande d’illuminés. Deux lycéens ont également été interpellés après une blague potache, sans doute de mauvais goût, mais dont la paranoïa, gagnant les esprits jusque dans l’Éducation Nationale, a empêché une enseignante à en relativiser la portée. D’ailleurs, le principal protagoniste de cette pitoyable histoire ne perd pas le Nord, il paraît que la marque “Quenelle” aurait été déposée à l’Institut National de la Propriété Industrielle par l’épouse de Dieudonné, ce qui n’arrange pas les affaires des maîtres gastronomes lyonnais qui vont bientôt devoir payer des royalties pour la mettre au menu, et endurer par la même occasion les foudres de tous les esprits bien pensants de notre beau pays, voire se retrouver devant les tribunaux pour antisémitisme. Au fait, évitez de vous gratter l’épaule en pleine rue, vous pourriez être embarqué séance tenante au commissariat le plus proche, à moins d’être un maître yogi et d’effectuer cette opération avec le pied. Et dire que je prévoyais de faire des quenelles au saumon pour le prochain repas de famille, et bien ce sera poulet-frites… oh ! pardon monsieur l’agent.
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