Source : Sud Ouest
Trois millions de Français sont potentiellement concernés par cet épuisement généralisé lié à un fort stress sur le lieu de travail. Les députés pourront passer outre ce vote des sénateurs
Le Sénat a retiré mercredi le burn-out de la liste des maladies professionnelles,
qu'avait introduit l'Assemblée nationale à l'occasion du débat en
première lecture sur le projet de loi sur le dialogue social.
L'examen du texte, prévu jusqu'à vendredi au Sénat, sera suivi d'un vote solennel le 30 juin. II sera suivi d'une commission mixte paritaire chargée de trouver une version commune aux deux chambres. En cas d'échec, c'est l'Assemblée qui aura le dernier mot.
Fin 2014, une étude révélait que plus de trois millions d'actifs français présentaient un risque élevé de faire un "burn-out", un arrêt de travail soudain à la suite d'un épuisement lié aux conditions de travail.
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Les députés avaient adopté un amendement socialiste, identique à un
autre du gouvernement, disposant que "les pathologies psychiques peuvent
être reconnues comme maladies d'origine professionnelle" aux mêmes conditions que les autres affections."Lutter contre ce mal"
La commission des Affaires sociales du Sénat a retiré cet amendement et les sénateurs, à majorité à droite, ont rejeté des amendements de rétablissement déposés par la gauche et le gouvernement.
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Pour Jean Desessard (écologiste), auteur d'un de ces amendements, "le burn-out touche de très nombreux salariés et le législateur se doit de mettre en œuvre les moyens de lutter contre ce mal".L'Assemblée aura le dernier mot
François Rebsamen, le ministre du travail, a souligné que le gouvernement est "très attaché" à cette disposition qui constitue "un progrès important dans la reconnaissance de situations de burn-out, qui s'accompagnera d'un accent très fort mis sur la prévention".L'examen du texte, prévu jusqu'à vendredi au Sénat, sera suivi d'un vote solennel le 30 juin. II sera suivi d'une commission mixte paritaire chargée de trouver une version commune aux deux chambres. En cas d'échec, c'est l'Assemblée qui aura le dernier mot.
Fin 2014, une étude révélait que plus de trois millions d'actifs français présentaient un risque élevé de faire un "burn-out", un arrêt de travail soudain à la suite d'un épuisement lié aux conditions de travail.
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