Source : l'Humanité
L'éditorial de Patrick Apel-Muller : "Heureusement, se font entendre d’autres voix en faveur du courage et de la dignité grecs. Celles de notre journal, seul quotidien dans ce cas, mais aussi d’économistes, de citoyens, de démocrates. Elles doivent résonner plus fort encore, tinter si fort aux oreilles des gouvernants qu’ils devront les entendre et accepter un compromis humain avec la Grèce, une rupture – le choix du non à Athènes – avec l’austérité meurtrière."
L'éditorial de Patrick Apel-Muller : "Heureusement, se font entendre d’autres voix en faveur du courage et de la dignité grecs. Celles de notre journal, seul quotidien dans ce cas, mais aussi d’économistes, de citoyens, de démocrates. Elles doivent résonner plus fort encore, tinter si fort aux oreilles des gouvernants qu’ils devront les entendre et accepter un compromis humain avec la Grèce, une rupture – le choix du non à Athènes – avec l’austérité meurtrière."
Un
déferlement ! À peine s’étaient exprimés les Juncker, Merkel,
Moscovici, Schäuble et autres Lagarde que la presse française commençait
le pilonnage. « Tsipras, maître chanteur ! » entamait le Journal du
dimanche. « Irresponsable » et acoquiné avec l’extrême droite, tempête
Libération, qui répète le Monde. « Les Grecs d’abord responsables » de
la crise dénonçait le Parisien, tandis qu’avec affliction, le Figaro
déplorait « le train de vie extravagant de la Grèce ». Jean Quatremer,
correspondant du quotidien de Patrick Drahi auprès de la Commission de
Bruxelles, gazouille des énormités : « Le référendum est un “coup
d’État » commis par des “bolcheviks”. » Je ne crois pas que, même lors
du référendum de 2005 en France, sur la Constitution européenne, une
telle violence se soit emparée des journaux détenus par les oligarques
français. Décidément, ce petit monde souffre d’une phobie démocratique
comme d’autres de phobie administrative. Certains s’affairent à de
petits complots politiciens pour renverser Syriza et son premier
ministre.
Dans cette procession, le ministre des Finances, Michel
Sapin, a tenu sa place hier, mentant en accusant notre journal de
mensonges, sur France Inter, pour nier les mesures que le FMI, en tête
des usuriers, veut imposer à Athènes. Dédions-lui cette phrase de La
Fontaine : « L’homme est de glace aux vérités ; il est de feu pour les
mensonges. » Heureusement, se font entendre d’autres voix en faveur du
courage et de la dignité grecs. Celles de notre journal, seul quotidien
dans ce cas, mais aussi d’économistes, de citoyens, de démocrates. Elles
doivent résonner plus fort encore, tinter si fort aux oreilles des
gouvernants qu’ils devront les entendre et accepter un compromis humain
avec la Grèce, une rupture – le choix du non à Athènes – avec
l’austérité meurtrière.
RASSEMBLEMENTS EN SOUTIEN AU PEUPLE GREC !
CE JEUDI 2 JUILLET
CE JEUDI 2 JUILLET
A TOULOUSE : RV 18 H 30 AU METRO JEAN JAURES
A BORDEAUX 18 H......
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