+ DOCUMENT - Les agriculteurs apparaissent comme la population la plus à risques dans l’étude que publie ce jeudi l’Institut de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
L’Inserm publie
ce jeudi un bilan de trente années de publications scientifiques internationales
sur le danger des pesticides. - AFP
Les agriculteurs peuvent vivre dangereusement au contact des pesticides.
L’Inserm ne l’exclue pas dans un rapport qu’elle rend public ce jeudi et qui
fait le bilan de trente années de publications scientifiques internationales sur
le sujet (voir document ci-dessous). L’agriculture, dans la mesure où elle
utilise 90 % des tonnages de pesticides « consommés » en France, vient
logiquement en première ligne. Mais ce n’est pas le seul secteur à risques. Les
personnels chargés de l’entretien des routes, des parcs et jardins, les
professionnels de la filière bois vivent sous le même type de menace.
Des conséquences pour les enfants à naître
Ces substances peuvent notamment avoir un impact sanitaire négatif sur les
enfants à naître, notamment ceux dont les futures mères vivent en milieu
agricole. « Les expositions aux pesticides intervenant au cours de la
période prénatale et périnatale ainsi que la petite enfance semblent être
particulièrement à risque pour le développement de l’enfant », pointe
l’étude commandée à l’inserm par la Direction générale de la santé. Les
conséquences les plus souvent redoutées sont les malformations congénitales,
dont la probabilité augmente, une diminution du poids de naissance et « une
augmentation significative du risque de leucémie ».
Une augmentation du risque de cancer de la prostate existe aussi chez les
agriculteurs, les ouvriers d’usines de production de pesticides et plus
généralement, les ruraux. L’Inserm signale également une augmentation du risque
de développer un lymphome, une maladie de Parkinson et certaines maladies
neurodégénératives (Alzheimer).
Atteintes de la fertilité masculine
Enfin, le lien entre certains produits, comme le dibromochloropropane, et des
atteintes de la fertilité masculine a été clairement établi. Il reste que
« de nombreuses incertitudes subsistent en ce qui concerne les pesticides
actuellement employés », nuance l’Inserm. Quant à l’impact sur la fertilité
féminine, « il est mal connu et mériterait d’être mieux étudié »,
considèrent ses experts.
POUR EN SAVOIR PLUS :
DOCUMENT L’étude de l’Inserm
http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202826203994-pesticides-des-risques-sanitaires-mieux-identifies-575215.php
https://s3.amazonaws.com/images.slideshare/synthsepesticides10juin13-130613054808-phpapp01%2F95%2Fslide-161-638.jpg?Signature=VjQS0lxloZcgd60U%2FH52CQCXhlc%3D&Expires=1371130447&AWSAccessKeyId=AKIAIW74DRRRQSO4NIKA
http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202826203994-pesticides-des-risques-sanitaires-mieux-identifies-575215.php
https://s3.amazonaws.com/images.slideshare/synthsepesticides10juin13-130613054808-phpapp01%2F95%2Fslide-161-638.jpg?Signature=VjQS0lxloZcgd60U%2FH52CQCXhlc%3D&Expires=1371130447&AWSAccessKeyId=AKIAIW74DRRRQSO4NIKA
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