Source : LCI
TRANSPORTS
- Selon France Info, les sociétés d'autoroutes s'intéresseraient à la
gestion d'une partie du réseau national non concédé. En 2018, ces
acteurs privés plaidaient pour une extension des concessions aux réseaux
"adjacen
Treize
ans après la privatisation de 9.000 km d'autoroutes, le réseau routier
national est-il appelé à connaître le même destin ? L'idée n'est pas
officiellement dans les tuyaux. Mais les concessionnaires privés y
songent depuis plusieurs années, du moins pour une partie de ce réseau.
D'après la cellule investigation de France Info, les sociétés d'autoroutes ont proposé, dans un "note interne" remontant à avril 2014, de prendre en charge une partie du réseau routier national - 9.600 km au total en France -, notamment des sections qui pourraient être transformée en autoroutes. D'après la note, le "modèle vertueux" des concessions mises en place "pourrait s'élargir à l'ensemble du réseau routier national, dans sa configuration resserrée aux seuls grands itinéraires". Un extension de la gestion privée qui permettait d'entretenir et de développer ce réseau "sans peser sur les finances publiques".
Interrogé par France Info, Arnaud Hary, le président de l'Association des sociétés françaises d'autoroutes, a confirmé l'intérêt des acteurs privés pour le réseau national, mais seulement dans les situations où "l'Etat décidera d'aménager son réseau de routes nationales et de le transformer en autoroutes concédées".
D'après la cellule investigation de France Info, les sociétés d'autoroutes ont proposé, dans un "note interne" remontant à avril 2014, de prendre en charge une partie du réseau routier national - 9.600 km au total en France -, notamment des sections qui pourraient être transformée en autoroutes. D'après la note, le "modèle vertueux" des concessions mises en place "pourrait s'élargir à l'ensemble du réseau routier national, dans sa configuration resserrée aux seuls grands itinéraires". Un extension de la gestion privée qui permettait d'entretenir et de développer ce réseau "sans peser sur les finances publiques".
Interrogé par France Info, Arnaud Hary, le président de l'Association des sociétés françaises d'autoroutes, a confirmé l'intérêt des acteurs privés pour le réseau national, mais seulement dans les situations où "l'Etat décidera d'aménager son réseau de routes nationales et de le transformer en autoroutes concédées".
Le gouvernement lance un groupe de travail
La proposition ne semble d'ailleurs pas relever du secret. Une publication de l'Association française des sociétés d'autoroutes
remontant à juin 2018, suite à un colloque, soulignait la nécessité
d'investir hors du réseau autoroutier. "La réalisation de tous ces
aménagements pour résoudre les problèmes de congestion doit être menée
sur le réseau concédé, mais également et surtout étendu aux réseaux
adjacents pénétrant au coeur des aires urbaines", estimait l'Asfa.
"Recourir au modèle de la concession, notamment par le biais de
l'adossement, permettrait d'agir rapidement et, dans le cas d'un
financement par allongement de la durée de concession, permettrait
d'agir sans augmentation ou création de péage, et sans impact sur les
finances publiques", argumentaient les professionnels. Dès 2014, un rapport remis par l'Association européenne des concessionnaires d'autoroutes (Asecap) préconisait également une extension du recours aux financements privés.
Selon l'enquête de France Info, les ministres des Comptes publics et des Transports, Gérald Darmanin et Elisabeth Borne, ont mis en place un groupe de travail sur "l'évolution de la gestion" du réseau routier national non concédé. En mai 2018, la ministre des Transports avait annoncé, pour 2019, "un plan de sauvegarde des routes" visant à entretenir et moderniser le réseau, dont 40% des chaussées est à renouveler. Des "investissements prioritaires" d'ailleurs intégrés dans le projet de loi d'orientation des mobilités. Montant estimé de la facture : 1 milliard d'euros à trouver sur dix ans.
Selon l'enquête de France Info, les ministres des Comptes publics et des Transports, Gérald Darmanin et Elisabeth Borne, ont mis en place un groupe de travail sur "l'évolution de la gestion" du réseau routier national non concédé. En mai 2018, la ministre des Transports avait annoncé, pour 2019, "un plan de sauvegarde des routes" visant à entretenir et moderniser le réseau, dont 40% des chaussées est à renouveler. Des "investissements prioritaires" d'ailleurs intégrés dans le projet de loi d'orientation des mobilités. Montant estimé de la facture : 1 milliard d'euros à trouver sur dix ans.
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