Qu’est-ce que l’Ayurveda ?
Source : R-éveillez vous
Ayurvé-quoi ? Ce mot que vous avez déjà certainement entendu ou lu plusieurs fois, évoque l’exotisme de contrées lointaines certes, mais l’Ayurvéda c’est quoi au juste ?
L’Ayurvéda est le système de santé traditionnel de l’Inde. Aujourd’hui reconnu scientifiquement en Inde et par l’O.M.S.
Ayurveda est composé de deux mots : Ayur, vie en sanskrit, et veda qui signifie connaissance. Au-delà d’un système de santé, d’une approche de la médecine et du bien-être c’est un véritable art de vivre en harmonie avec les lois de la nature, avec soi, les autres et le monde qui nous entoure. Le bien-être, la joie de vivre, le bonheur, la santé s’expriment alors naturellement.
Et que vient faire ce mot Ayurvéda sous mes yeux ou dans mes oreilles aujourd’hui (encore ?)
Dans le contexte de la société moderne actuelle, de nos rythmes de vie accélérés, de nos modes de consommation, de notre alimentation, d’hygiène de vie, de notre concentration en milieux urbains, loin de nos racines et repères, de plus en plus de personnes rencontrent au cours de leur vie les méfaits du stress, de l’anxiété, de la dépression, des maux de dos, de ventre, et autres maladies. Et si cette approche de l’Ayurvéda recelait quelques secrets de sagesse simples et pratiques pour rediriger ma vie vers l’harmonie ?
Je vous propose de partir à la découverte des principes fondateurs de l’Ayurvéda. De ses ramifications et des apports que nous pouvons distiller dans notre quotidien. Et avant je vous invite à un voyage à travers les temps à la rencontre d’une civilisation quasi-oubliée et aux origines de l’Ayurvéda.
Source : R-éveillez vous
Ayurvé-quoi ? Ce mot que vous avez déjà certainement entendu ou lu plusieurs fois, évoque l’exotisme de contrées lointaines certes, mais l’Ayurvéda c’est quoi au juste ?
L’Ayurvéda est le système de santé traditionnel de l’Inde. Aujourd’hui reconnu scientifiquement en Inde et par l’O.M.S.
Ayurveda est composé de deux mots : Ayur, vie en sanskrit, et veda qui signifie connaissance. Au-delà d’un système de santé, d’une approche de la médecine et du bien-être c’est un véritable art de vivre en harmonie avec les lois de la nature, avec soi, les autres et le monde qui nous entoure. Le bien-être, la joie de vivre, le bonheur, la santé s’expriment alors naturellement.
Et que vient faire ce mot Ayurvéda sous mes yeux ou dans mes oreilles aujourd’hui (encore ?)
Dans le contexte de la société moderne actuelle, de nos rythmes de vie accélérés, de nos modes de consommation, de notre alimentation, d’hygiène de vie, de notre concentration en milieux urbains, loin de nos racines et repères, de plus en plus de personnes rencontrent au cours de leur vie les méfaits du stress, de l’anxiété, de la dépression, des maux de dos, de ventre, et autres maladies. Et si cette approche de l’Ayurvéda recelait quelques secrets de sagesse simples et pratiques pour rediriger ma vie vers l’harmonie ?
Je vous propose de partir à la découverte des principes fondateurs de l’Ayurvéda. De ses ramifications et des apports que nous pouvons distiller dans notre quotidien. Et avant je vous invite à un voyage à travers les temps à la rencontre d’une civilisation quasi-oubliée et aux origines de l’Ayurvéda.
Origines et évolution
Les origines de l’Ayurveda remontent à la civilisation Harappéenne des vallées de l’Indus, 5000 av. JC. Des contemporains aux Sumériens de l’actuelle Irak, et prédécesseurs aux Égyptiens. Des villes comme Lothal, grand port sur l’Indus, ou Mohenjo-Daro qui comportaient jusqu’à 400 000 habitants et avaient déjà l’eau courante et les égouts. Ces villes étaient construites selon les principes du Vastu Shastra, l’étude des énergies cosmiques et telluriques, équivalent au Feng Shui ou géobiologie. Cette civilisation se distingue par son aspect pacifique et non-violent, les archéologues n’ont pas exhumé d’armes ou objets apparentés. Des glyphes anciens montrent des yogis entourés d’animaux.
Les origines de l’Ayurveda remontent à la civilisation Harappéenne des vallées de l’Indus, 5000 av. JC. Des contemporains aux Sumériens de l’actuelle Irak, et prédécesseurs aux Égyptiens. Des villes comme Lothal, grand port sur l’Indus, ou Mohenjo-Daro qui comportaient jusqu’à 400 000 habitants et avaient déjà l’eau courante et les égouts. Ces villes étaient construites selon les principes du Vastu Shastra, l’étude des énergies cosmiques et telluriques, équivalent au Feng Shui ou géobiologie. Cette civilisation se distingue par son aspect pacifique et non-violent, les archéologues n’ont pas exhumé d’armes ou objets apparentés. Des glyphes anciens montrent des yogis entourés d’animaux.
La
légende mentionne des saints hommes, les Rishis, qui passaient des
années à méditer et observer la nature et la vie dans l’Himalaya,
auraient reçu les enseignements de l’Ayurvéda des Dieux. C’est avant
tout par la tradition orale que ces enseignements ont été transmis à
travers les millénaires.
Les premiers écrits quant à eux remontent au Vedas, dont l’Ashtanga veda, env. 1500 ans avant notre ère, décrivant des pratiques de chants ou mantra pour la guérison, puis plus tard la Charaka samhitâ, un recueil d’écrits du sage et médecin Charakala, décrivant les principes fondateurs de cette médecine, puis la Sushruta samhita, contemporain à Jésus-Christ, qui décrivait plus de 500 protocoles de chirurgie, dont la chirurgie plastique.
L’Ayurvéda s’est disséminé à travers les âges et a influencé plusieurs cultures. Les Arabes et perses avec la médecine Unani. Les Grecs, jusqu’en Chine, ou un certain Bodhidharma, moine originaire du Kerala, maître en arts martiaux et de santé, aujourd’hui encore vénéré en Chine et au Japon pour avoir introduit au VI e siècle le courant chan ou Dhyana, aspect contemplatif de la méditation aux sources de l’enseignement Zen, de nouveaux apports sur la santé et les plantes, et le Kung-fu à Shaolin. L’Ayurvéda a également voyagé en Asie du sud-est, Birmanie, Thaïlande, Cambodge, la médecine traditionnelle et le célèbre massage Thaïlandais puise ses racines dans l’Ayurvéda.
Les premiers écrits quant à eux remontent au Vedas, dont l’Ashtanga veda, env. 1500 ans avant notre ère, décrivant des pratiques de chants ou mantra pour la guérison, puis plus tard la Charaka samhitâ, un recueil d’écrits du sage et médecin Charakala, décrivant les principes fondateurs de cette médecine, puis la Sushruta samhita, contemporain à Jésus-Christ, qui décrivait plus de 500 protocoles de chirurgie, dont la chirurgie plastique.
L’Ayurvéda s’est disséminé à travers les âges et a influencé plusieurs cultures. Les Arabes et perses avec la médecine Unani. Les Grecs, jusqu’en Chine, ou un certain Bodhidharma, moine originaire du Kerala, maître en arts martiaux et de santé, aujourd’hui encore vénéré en Chine et au Japon pour avoir introduit au VI e siècle le courant chan ou Dhyana, aspect contemplatif de la méditation aux sources de l’enseignement Zen, de nouveaux apports sur la santé et les plantes, et le Kung-fu à Shaolin. L’Ayurvéda a également voyagé en Asie du sud-est, Birmanie, Thaïlande, Cambodge, la médecine traditionnelle et le célèbre massage Thaïlandais puise ses racines dans l’Ayurvéda.
S’ensuit
une période de déclin sous le protectorat anglais, ou cette médecine à
été décriée mise au ban par la médecine moderne et le modèle
anglo-saxon. Elle a cependant toujours été protégée par les Maharajas et
seigneurs de l’Inde.
Depuis la libération de l’Inde en 1947, elle retrouve son plein essor et à l’heure de la mondialisation, l’Ayurvéda est de nos jours pratiqué dans des cliniques ou hôpitaux au Mexique, Etats-Unis, Grande Bretagne, Inde et à travers l’Asie du sud-est, de la Birmanie a la Thaïlande. C’est une médecine de terrain, simple, efficace et accessible à tous qui soigne aujourd’hui des millions de personnes en Inde.
Plongeons à présent les bases et principes de l’Ayurvéda, à la découverte de l’apparition de la matière, du vivant et ce qui les caractérise.
Depuis la libération de l’Inde en 1947, elle retrouve son plein essor et à l’heure de la mondialisation, l’Ayurvéda est de nos jours pratiqué dans des cliniques ou hôpitaux au Mexique, Etats-Unis, Grande Bretagne, Inde et à travers l’Asie du sud-est, de la Birmanie a la Thaïlande. C’est une médecine de terrain, simple, efficace et accessible à tous qui soigne aujourd’hui des millions de personnes en Inde.
Plongeons à présent les bases et principes de l’Ayurvéda, à la découverte de l’apparition de la matière, du vivant et ce qui les caractérise.
Bases et principes de l’Ayurveda
L’Ayurveda est une approche globale de la santé, holistique (holos du grec qui signifie tout). Tout d’abord un aspect curatif face aux différents maux et symptômes, et surtout préventif. Et comme modèle de compréhension de la santé cela englobe différents aspects de la vie et c’est en ce sens qu’il est considéré comme un art de vivre. En fonction de ses rythmes de la vie et des saisons et des cycles lunaires et diurnes, qui marquent les temps de travail-exercice et du repos, de l’alimentation saine, de l’entretien et hygiène du corps, des circulations énergétiques de celui-ci, des émotions, du mental et du développement de la conscience. | |
Voici quelques axes principaux évoqués par la Charaka samhitâ et que l’on retrouve plus ou moins dans l’Ayurvéda tel qu’il est compris aujourd’hui : | |
• |
la vie vécue normalement est un état de bonheur ; |
• | l’hygiène de vie permet de restaurer l’harmonie de l’homme avec son environnement ; |
• | l’alimentation, la digestion, l’assimilation et l’élimination sont des questions essentielles pour la santé ; |
• | les médicaments sont de nature végétale (341 recensés dans l’ouvrage), animale (177 recensés) ou minérale (64 recensés) ; |
• | la parole comme méthode de soin, présente dans l’Atharva-Véda, est associée à ces médicaments (Rasayana) ; |
• | la médecine est plus préventive que curative, elle soigne les maux et symptômes, et apprend aux personnes à se prévenir de ces désagréments ; |
• | la maladie est considérée comme la conséquence d’une erreur alimentaire et d’une mauvaise compréhension de l’univers, ainsi que d’une mauvaise harmonie entre le corps et l’esprit. Il en résulte des pensées, des comportement et expériences de vie qui entravent la libre circulation de la vie dans le corps du patient |
Ainsi
nous comprenons l’influence de nos rythmes de vie, de nos habitudes
alimentaires, de nos comportements et gestion des émotions sur la santé.
Pour équilibrer un système qui ne l’est plus, l’ayurvéda propose une
approche qui inclut tous ces aspects.
1. Médecine générale
2. ORL et ophtalmologie
3. Chirurgie
4. Toxicologie
5. Psychiatrie
6. Pédiatrie
7. Gériatrie et rajeunissement
8. Energie et aphrodisiaques
Sans s’attarder sur les fondements de chacune de ces approches et leur spécificités, voyons de plus près la conception de la vie, de la santé et des humains selon l’approche par les cinq éléments et les humeurs appelées doshas.
2. ORL et ophtalmologie
3. Chirurgie
4. Toxicologie
5. Psychiatrie
6. Pédiatrie
7. Gériatrie et rajeunissement
8. Energie et aphrodisiaques
Sans s’attarder sur les fondements de chacune de ces approches et leur spécificités, voyons de plus près la conception de la vie, de la santé et des humains selon l’approche par les cinq éléments et les humeurs appelées doshas.
Panchamahabuthas | |
Selon l’Ayurvéda, toute matière est composées de 5 éléments fondamentaux. Voyons comment ils sont apparus. Je resterai volontairement bref pour cette première approche : de la division de l’énergie originelle, la pure conscience, en aspects masculin (purusha) et féminin (prakriti), puis en intelligence (Buddhi), vers l’ego (Atman), l’énergie-conscience prend alors trois qualités ou trigunas : Sattva, Rajas et Tamas. Aussi, je détaillerai plus amplement dans un prochain article ce fabuleux voyage de la conscience vers la création et la matière selon l’Ayurvéda. Pour le moment revenons à Tamas. | |
De l’aspect tamas sont issus les cinq éléments de base : l‘Espace, l’Air, le Feu, l’Eau et la Terre. Chacun de ces éléments a des caractéristiques qui lui sont propres. Les voici présentés dans l’ordre d’apparition du plus subtile au plus dense sur le plan de la matière : | |
• |
L’Espace représente le vide, le récipient et toutes les potentialités de création en son sein. C’est la conscience de ce qui nous relie à quelque chose de plus grand que soi, l’individu. De ce qui relie les individus entre eux. L’ouïe est le sens qui fonctionne grâce à cet élément, car le son se déplace dans l’espace. Il est subtil et léger. |
• | L’Air gouverne le sens du toucher, la peau et la respiration. Il est sec, froid, rapide, mobile et léger. |
• | Le Feu (agni), est chaud, domine l’activité, l’acidité, la transformation et la purification. Il est en lien avec la vue car sans lumière (feu) pas de vision possible dans la nature. Voyez les animaux cavernicoles qui n’ont pas de vue et un très bon odorat. |
• | L’Eau : mobile, froide, douce et enrobante, elle permet la fluidification et la lubrification dans le corps. L’Eau permet au sens du goût d’exister, car sans eau les saveurs ne sont pas véhiculées vers les papilles gustatives. L’eau est en lien avec les émotions, le système lymphatique et l’inconscient. |
• | Enfin, l’élément Terre, qui constitue les parties denses de notre structure, les os, à pour qualités d’être dense et stable. Il permet l’olfaction et l’ouverture au monde des odeurs. |
Tridoshas
Une fois apparus sur le plan matériel, ils forment la base de tout ce qui est vie et matière. En son sein ces éléments sont en interaction et assemblés deux à deux, ils forment un dosha ou humeur, et sont au nombre de trois. Il est important de préciser que nous êtres humains, comme toute matière, sommes constitués des cinq éléments ou principes et des trois doshas, dans des proportions différentes et propres à chacun qui nous ont été données à notre conception. Ce en fonction de la constitution de nos parents, des énergies astrologiques en jeu à ce moment (la carte du ciel et l’influence des astres, étudiés dans l’astrologie védique appelée Vastu), et de notre karma. Nous reviendrons sur cette notion qui exprime la loi de cause à effet. Un dosha signifie humeur au sens occidental et aussi qui peut se vicier lorsqu’il est influencé par les conditions de vie.
Une fois apparus sur le plan matériel, ils forment la base de tout ce qui est vie et matière. En son sein ces éléments sont en interaction et assemblés deux à deux, ils forment un dosha ou humeur, et sont au nombre de trois. Il est important de préciser que nous êtres humains, comme toute matière, sommes constitués des cinq éléments ou principes et des trois doshas, dans des proportions différentes et propres à chacun qui nous ont été données à notre conception. Ce en fonction de la constitution de nos parents, des énergies astrologiques en jeu à ce moment (la carte du ciel et l’influence des astres, étudiés dans l’astrologie védique appelée Vastu), et de notre karma. Nous reviendrons sur cette notion qui exprime la loi de cause à effet. Un dosha signifie humeur au sens occidental et aussi qui peut se vicier lorsqu’il est influencé par les conditions de vie.
Vata
Le premier dosha, Vata (vent), correspond à l’air et l’espace. Il gouverne la respiration et les circulations dans le corps : sang, lymphe, intestin, énergie vitale (prâna énergie de l’air, du souffle en Inde, qui correspond au chi des chinois, le ki des Japonais, le ka des égyptiens, le pneuma des grecs), et le système nerveux. Il est à l’origine de tout ce qui est mouvement dans le corps.
Vata est en lien avec l’ouïe et le toucher et se loge dans les poumons, les os, et le gros intestin son siège principal. Il représente le tiers inférieur de notre corps : le bas-ventre. Les qualités de Vata sont : froid, sec et cassant.
Le type Vata est une personne plutôt enthousiaste, sensible, créative, rapide, vive, de grande taille ou très petite, de morphologie irrégulière et plutôt mince. L’animal type de Vata serait un oiseau, une poule ou un pigeon, pour leur aspect vif et craintif. Le schéma de vie qui va désordonner Vata est l’excès d’activité, de stress, d’ordinateur et moins de périodes de repos, heures des repas et du coucher irréguliers, surtout à l’automne (saison ventée et sèche).
Vata en excès induit physiologiquement une augmentation ou manque de circulation que l’on peut trouver à différents niveaux : production de gaz, ballonnement, constipation, sécheresse de la peau, des cheveux et des ongles, problèmes de circulation du sang, douleurs articulaires et ostéoporose. Au niveau mental, il produit anxiété, stress, agitation, fatigue.
Vata l’humeur la plus légère et motile lorsqu’elle est en excès va ensuite se déplacer dans les sièges de l’élément feu (Pitta) et induire des perturbations en l’attisant.
Pour équilibrer cette humeur, les aliments et épices aux qualités échauffantes, épicées, lourds et doux sont favorables. Adopter un style de vie plus calme et posé pour être en contact avec ses ressentis. En massage le travail sur le stress et l’anxiété (crâne et ventre) ainsi que l’ancrage à la Terre et la confiance (jambes et pieds) avec des huiles échauffantes, épicées lourdes et boisées.
Pitta
Le deuxième dosha, Pitta (bile), correspond au feu et à l’eau. Il gouverne le métabolisme : la digestion, la transformation et l’assimilation de nourritures tant physiques (par l’alimentation), qu’affectives (par nos relations), mentales (par le savoir et la connaissance) et spirituelles (par nos expériences d’ouverture de conscience). C’est le feu digestif, Agni. Pitta est en lien avec les yeux, se loge dans l’estomac, le foie, la vésicule biliaire et le pancréas, sous la forme d’enzymes digestives, la peau et le cœur.
Le type Pitta est une personne de taille et poids moyens, plutôt charpenté, qui est dans l’action, passionnée, précise et organisée, déterminée et efficace mais aussi dépendante du regard des autres. Pitta est représenté par le tiers médian du corps entre l’ombilic et le plexus solaire. L’animal type Pitta serai le tigre pour son aspect force et puissance.
Le style de vie type qui induit des désordres de Pitta, l’homme d’affaire sollicité qui voyage régulièrement, enchaîne les repas copieux et gras avec de la viande, surtout en été (saison feu). En excès, Pitta induit des maladies de type inflammatoire (toutes celles qui se terminent en –ite : colite, bronchite…), une mauvaise digestion avec acidité gastrique, des difficultés à éliminer les toxines et des problèmes de vue, de peau et de sang. Sur le plan mental et émotionnel, Pitta induit des états comportementaux de passion, irritation, colère, jalousie, autoritarisme et critique.
Kapha
Le troisième dosha, Kapha (Flegme), correspond à la terre et à l’eau. Il gouverne la production des liquides du corps et les fonctions de lubrification. Il se loge dans le cerveau, les sinus, les poumons, l’estomac et les articulations. Kapha se situe sur le tiers supérieur du corps, du thorax à la tête.
Le type Kapha est lune personne plutôt calme, douce, fidèle, paisible et pondérée, persévérante, tolérante et possessive. Sur le plan physique : pieds et mains généralement froids, une morphologie charnue avec tendance à l’embonpoint. L’animal type Kapha serait l’ours.
Le style de vie qui aggrave Kapha, serait de passer l’hiver sans la moindre activité physique, en mangeant en excès des plats gras et des sucreries, en passant son temps à se morfondre. En excès, il induit des sécrétions de mucosités (sinus, bronches, estomac), un état de fatigue, léthargie, apathie, manque d’énergie, de vitalité et d’envie, ralentissement du métabolisme, et des problèmes d’articulations.
Nous venons de décrire brièvement ces trois humeurs composées des cinq éléments de base. Voici les différentes humeurs ou énergies qui sont en perpétuelle interaction dans nos corps et notre esprit.
Le premier dosha, Vata (vent), correspond à l’air et l’espace. Il gouverne la respiration et les circulations dans le corps : sang, lymphe, intestin, énergie vitale (prâna énergie de l’air, du souffle en Inde, qui correspond au chi des chinois, le ki des Japonais, le ka des égyptiens, le pneuma des grecs), et le système nerveux. Il est à l’origine de tout ce qui est mouvement dans le corps.
Vata est en lien avec l’ouïe et le toucher et se loge dans les poumons, les os, et le gros intestin son siège principal. Il représente le tiers inférieur de notre corps : le bas-ventre. Les qualités de Vata sont : froid, sec et cassant.
Le type Vata est une personne plutôt enthousiaste, sensible, créative, rapide, vive, de grande taille ou très petite, de morphologie irrégulière et plutôt mince. L’animal type de Vata serait un oiseau, une poule ou un pigeon, pour leur aspect vif et craintif. Le schéma de vie qui va désordonner Vata est l’excès d’activité, de stress, d’ordinateur et moins de périodes de repos, heures des repas et du coucher irréguliers, surtout à l’automne (saison ventée et sèche).
Vata en excès induit physiologiquement une augmentation ou manque de circulation que l’on peut trouver à différents niveaux : production de gaz, ballonnement, constipation, sécheresse de la peau, des cheveux et des ongles, problèmes de circulation du sang, douleurs articulaires et ostéoporose. Au niveau mental, il produit anxiété, stress, agitation, fatigue.
Vata l’humeur la plus légère et motile lorsqu’elle est en excès va ensuite se déplacer dans les sièges de l’élément feu (Pitta) et induire des perturbations en l’attisant.
Pour équilibrer cette humeur, les aliments et épices aux qualités échauffantes, épicées, lourds et doux sont favorables. Adopter un style de vie plus calme et posé pour être en contact avec ses ressentis. En massage le travail sur le stress et l’anxiété (crâne et ventre) ainsi que l’ancrage à la Terre et la confiance (jambes et pieds) avec des huiles échauffantes, épicées lourdes et boisées.
Pitta
Le deuxième dosha, Pitta (bile), correspond au feu et à l’eau. Il gouverne le métabolisme : la digestion, la transformation et l’assimilation de nourritures tant physiques (par l’alimentation), qu’affectives (par nos relations), mentales (par le savoir et la connaissance) et spirituelles (par nos expériences d’ouverture de conscience). C’est le feu digestif, Agni. Pitta est en lien avec les yeux, se loge dans l’estomac, le foie, la vésicule biliaire et le pancréas, sous la forme d’enzymes digestives, la peau et le cœur.
Le type Pitta est une personne de taille et poids moyens, plutôt charpenté, qui est dans l’action, passionnée, précise et organisée, déterminée et efficace mais aussi dépendante du regard des autres. Pitta est représenté par le tiers médian du corps entre l’ombilic et le plexus solaire. L’animal type Pitta serai le tigre pour son aspect force et puissance.
Le style de vie type qui induit des désordres de Pitta, l’homme d’affaire sollicité qui voyage régulièrement, enchaîne les repas copieux et gras avec de la viande, surtout en été (saison feu). En excès, Pitta induit des maladies de type inflammatoire (toutes celles qui se terminent en –ite : colite, bronchite…), une mauvaise digestion avec acidité gastrique, des difficultés à éliminer les toxines et des problèmes de vue, de peau et de sang. Sur le plan mental et émotionnel, Pitta induit des états comportementaux de passion, irritation, colère, jalousie, autoritarisme et critique.
Kapha
Le troisième dosha, Kapha (Flegme), correspond à la terre et à l’eau. Il gouverne la production des liquides du corps et les fonctions de lubrification. Il se loge dans le cerveau, les sinus, les poumons, l’estomac et les articulations. Kapha se situe sur le tiers supérieur du corps, du thorax à la tête.
Le type Kapha est lune personne plutôt calme, douce, fidèle, paisible et pondérée, persévérante, tolérante et possessive. Sur le plan physique : pieds et mains généralement froids, une morphologie charnue avec tendance à l’embonpoint. L’animal type Kapha serait l’ours.
Le style de vie qui aggrave Kapha, serait de passer l’hiver sans la moindre activité physique, en mangeant en excès des plats gras et des sucreries, en passant son temps à se morfondre. En excès, il induit des sécrétions de mucosités (sinus, bronches, estomac), un état de fatigue, léthargie, apathie, manque d’énergie, de vitalité et d’envie, ralentissement du métabolisme, et des problèmes d’articulations.
Nous venons de décrire brièvement ces trois humeurs composées des cinq éléments de base. Voici les différentes humeurs ou énergies qui sont en perpétuelle interaction dans nos corps et notre esprit.
Un juste équilibre
Prakriti
Prakriti représente notre équilibre de base. Il est donné à la conception, et représenté par les proportions des trois doshas ; généralement un ou deux seront prédominants. Il est important de maintenir cet équilibre pour mener une vie harmonieuse et joyeuse. Ces humeurs sont des énergies donc en mouvement, instables et influençables, c’est le sens de leur qualification de viciable. En effet, prakriti est sans cesse affecté par notre âge, les saisons, le climat, nos relations et nos émotions, notre comportement et mode de pensée, le stress, notre alimentation, nos rythmes et notre hygiène de vie.
Vrikriti
Vrikriti représente notre état du moment et nos déséquilibres. Le déséquilibre des doshas favorise un terrain propice aux perturbations de la santé, puis aux maladies.
Nous verrons ultérieurement comment déterminer sa constitution de base, et comment ces doshas sont en interaction et comment nous passons de l’équilibre vers le déséquilibre à l’apparition des symptômes et de la maladie. Ce sont les six étapes de la maladie.
La définition de la santé selon l’Ayurvéda, est que :
– les trois dosha sont en harmonie,
– les sept tissus sont forts (plasma, sang, graisse, muscles, os, moelle et tissus reproducteurs),
– les feux de Pitta sont activés,
– que l’élimination des toxines se fasse librement,
– les cinq sens sont maîtrisés,
– l’état émotionnel soit à la joie,
– le mental soit calme et apaisé,
– la personne évolue sur son chemin spirituel.
Prakriti
Prakriti représente notre équilibre de base. Il est donné à la conception, et représenté par les proportions des trois doshas ; généralement un ou deux seront prédominants. Il est important de maintenir cet équilibre pour mener une vie harmonieuse et joyeuse. Ces humeurs sont des énergies donc en mouvement, instables et influençables, c’est le sens de leur qualification de viciable. En effet, prakriti est sans cesse affecté par notre âge, les saisons, le climat, nos relations et nos émotions, notre comportement et mode de pensée, le stress, notre alimentation, nos rythmes et notre hygiène de vie.
Vrikriti
Vrikriti représente notre état du moment et nos déséquilibres. Le déséquilibre des doshas favorise un terrain propice aux perturbations de la santé, puis aux maladies.
Nous verrons ultérieurement comment déterminer sa constitution de base, et comment ces doshas sont en interaction et comment nous passons de l’équilibre vers le déséquilibre à l’apparition des symptômes et de la maladie. Ce sont les six étapes de la maladie.
La définition de la santé selon l’Ayurvéda, est que :
– les trois dosha sont en harmonie,
– les sept tissus sont forts (plasma, sang, graisse, muscles, os, moelle et tissus reproducteurs),
– les feux de Pitta sont activés,
– que l’élimination des toxines se fasse librement,
– les cinq sens sont maîtrisés,
– l’état émotionnel soit à la joie,
– le mental soit calme et apaisé,
– la personne évolue sur son chemin spirituel.
Le meilleur moyen de préserver cet équilibre à moyen et long terme est l’alimentation et l’adoption d’une hygiène de vie saine en accord avec sa nature : | |
• |
Une alimentation saine, avec des aliments frais et sains, biologiques ou naturels si possible, porteurs d’énergie de vie, aux goûts, énergie et effets en accord avec sa constitution et la saison, ainsi que des repas pris dans une atmosphère sereine. |
• | Prendre soin de son corps avec un sommeil de qualité, un rythme respectueux de la vie, et la pratique d’une activité sportive ou de détente. |
• | Prendre soin de son mental et de ses émotions, gérer son stress par la pratique régulière d’un sport-détente doux, comme le yoga, le Tai-Chi, la sophrologie ou la méditation. Et bien sûr, se reconnecter avec sa spiritualité, un moyen de dire merci à la nature et la vie qui nous entoure et que nous portons. Corps et esprit étant intimement liés, le bien-être de l’un agira sur l’autre. Tous ces niveaux sont interconnectés et indissociables. |
Massage Ayurvédique
Le meilleur moyen pour rééquilibrer les dosha disharmonieux est la pratique des massages ayurvédiques. Pratiqué et enseigné depuis des siècles en Inde, et aide le corps à drainer les toxines vers les émonctoires, ou organes d’élimination. Il stimule également les points clefs (marmas), équivalents des points d’acuponcture, qui sont situés aux carrefours de passages de nerfs, tendons, favorisant ainsi les circulations sanguines, lymphatique et énergétique. Il est traditionnellement effectué avec une base d’huiles végétales biologiques dans laquelle a infusé une décoction de plantes médicinales en fonction des doshas à équilibrer.
Nous avons vu dans cet article ce qu’est l’Ayurvéda, ses origines et son histoire, ainsi que les concepts des cinq éléments et des trois doshas. Nous en aborderons d’autre part la suite comme le voyage de la conscience-énergie vers la matière, les trigunas, les étapes de la maladie, l’alimentation, les rythmes de vie, le stress, la détoxination (panchakarma) et les bienfaits des massages ayurvédiques. Leurs concepts et aussi les aspects pratiques pour la ménagère française de 7 à 77 ans !
Ainsi, l’Ayurvéda est une approche de l’être dans sa globalité, qui prend en compte les besoins physiques, énergétique, émotionnel, relationnel, mental et spirituel, car tous ces niveaux sont en étroite relation. Elle permet une meilleure connaissance de soi et du fonctionnement de la nature, dont l’humain fait partie intégrante, afin de cheminer vers l’harmonie et le bonheur.
Le meilleur moyen pour rééquilibrer les dosha disharmonieux est la pratique des massages ayurvédiques. Pratiqué et enseigné depuis des siècles en Inde, et aide le corps à drainer les toxines vers les émonctoires, ou organes d’élimination. Il stimule également les points clefs (marmas), équivalents des points d’acuponcture, qui sont situés aux carrefours de passages de nerfs, tendons, favorisant ainsi les circulations sanguines, lymphatique et énergétique. Il est traditionnellement effectué avec une base d’huiles végétales biologiques dans laquelle a infusé une décoction de plantes médicinales en fonction des doshas à équilibrer.
Nous avons vu dans cet article ce qu’est l’Ayurvéda, ses origines et son histoire, ainsi que les concepts des cinq éléments et des trois doshas. Nous en aborderons d’autre part la suite comme le voyage de la conscience-énergie vers la matière, les trigunas, les étapes de la maladie, l’alimentation, les rythmes de vie, le stress, la détoxination (panchakarma) et les bienfaits des massages ayurvédiques. Leurs concepts et aussi les aspects pratiques pour la ménagère française de 7 à 77 ans !
Ainsi, l’Ayurvéda est une approche de l’être dans sa globalité, qui prend en compte les besoins physiques, énergétique, émotionnel, relationnel, mental et spirituel, car tous ces niveaux sont en étroite relation. Elle permet une meilleure connaissance de soi et du fonctionnement de la nature, dont l’humain fait partie intégrante, afin de cheminer vers l’harmonie et le bonheur.
Par : Karl Di Foggia
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