Evo Morales lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Vienne, mercredi 3 juillet.
Après les blocages ayant empêché l'avion présidentiel bolivien de survoler la France, mais aussi l'Italie et le Portugal, de nombreuses critiques éclosent à Paris et sur la scène internationale.
Le président français François Hollande a affirmé mercredi à Berlin avoir «immédiatement»
donné l’autorisation de survol de la France à l’avion transportant le
président bolivien, Evo Morales, quand il a appris que ce dernier était à
bord de l’appareil. «Il y avait des infos contradictoires sur les passagers qui étaient à bord», a dit Hollande. «Dès lors que j’ai su que c’était l’avion du président bolivien, j’ai donné immédiatement l’autorisation de survol» du territoire français, a-t-il ajouté.
Puis Paris a fait part mercredi à la Bolivie de ses «regrets», évoquant un «contretemps», après que l’avion du président Evo Morales eut été contraint d’atterrir à Vienne, faute d’avoir reçu l’autorisation de survoler le territoire de plusieurs pays européens, dont la France. «Le ministre des affaires étrangères (Laurent Fabius) a téléphoné à son homologue bolivien pour lui faire part des regrets de la France suite au contretemps occasionné pour le président Morales par les retards dans la confirmation de l’autorisation de survol du territoire par l’avion du président», a indiqué le porte-parole du ministère, Philippe Lalliot, dans un communiqué.
L’appareil, d’abord soupçonné de transporter l’informaticien américain Edward Snowden, avait été contraint d’atterrir à Vienne, provoquant un imbroglio diplomatique.
Les manifestants ont d’abord visé l’ambassade avec des pierres et fait exploser des pétards, avant de brûler deux drapeaux, brandissant des pancartes et des banderoles critiquant le gouvernement français. Des vitres de la représentation diplomatique ont été brisées alors que la police s’est repliée face aux protestataires.
«France, fasciste, hors de Bolivie !», «France, l’indien (M. Morales) est le sauveur du monde !», scandaient des manifestants tandis que d’autres brandissaient des pancartes indiquant «France hypocrite, France colonialiste».
Auparavant, le vice-président Alvaro Garcia a annoncé que son pays avait décidé de dénoncer la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal devant l’ONU et la Commission des droits de l’Homme des Nations Unies. La Paz accuse des pays d’avoir fermé leur espace aérien à l’avion du président Evo Morales. Il a expliqué que l’objet de cette démarche était «de commencer une procédure contre les responsables de cette violation du droit aérien qui ont mis en danger la vie du président en l’empêchant de survoler les territoires de certains pays européens, ce qui n’arrive même pas en temps de guerre».
L’avion du président bolivien Evo Morales en provenance de Russie et de retour vers la Bolivie avait été contraint mardi soir de faire escale à Vienne car soupçonné de transporter l’analyste américain en fuite Edward Snowden, à l’origine de ces révélations d’espionnage. L’Autriche et la Bolivie ont confirmé que Snowden, réfugié dans un aéroport de Moscou, ne se trouvait pas à bord de l’appareil. L’avion a pu quitter l’aéroport de Vienne mercredi en fin de matinée, a entretemps dû s'arrêter pour une escale technique sur l’aéroport de Las Palmas aux Canaries.
Le Parti de Gauche a dénoncé l’attitude du gouvernement français pour avoir «refusé, pendant un temps», le survol de l’espace aérien français par l’appareil du président bolivien Evo Morales, la qualifiant de «lourde faute politique et diplomatique». Dans un communiqué titré «scandaleux», le parti coprésidé par Jean-Luc Mélenchon relève que le gouvernement s’est «rétracté lorsque les autorités boliviennes ont informé Paris que le jeune lanceur d’alerte (américain Edward Snowden) n’était pas dans l’avion». «Cette attitude est grave», poursuit le PG.
«En traitant ainsi le président Evo Morales Ayma comme un potentiel dangereux terroriste, le gouvernement français a commis une lourde faute politique et diplomatique qui n’honore pas notre pays déjà si malmené par son alignement atlantiste», poursuit le communiqué. «Cette attitude signe l’asservissement de notre gouvernement aux intérêts des États-Unis qui pourtant nous espionnent», ajoute le Parti de gauche en demandant au gouvernement de «présenter des excuses au gouvernement bolivien».
«C’était quasiment comme un enlèvement de près de 13 heures», a protesté le président bolivien, furieux, lors d’une conférence de presse à l’aéroport autrichien. Il a notamment pointé du doigt la France, l’Italie, le Portugal et l’Espagne qui ont, selon La Paz, refusé à son avion le survol de leur territoire. Il s’agit «d’une erreur historique», a-t-il lancé, «d’une provocation (...) envers la Bolivie et toute l’Amérique latine, c’est une agression envers l’Amérique latine».
La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a indiqué lors du compte rendu du Conseil des ministres mercredi, que la France avait «fini par autoriser le survol de son espace aérien par l’avion de M. Morales». Elle a ajouté que le «Quai d’Orsay fera(it) une communication très précise dans la journée sur cette question».
Des policiers autrichiens sont montés à bord de l'avion bolivien pour un contrôle une fois que ses occupants l’avaient quitté, en accord avec le pilote et Evo Morales, ont indiqué des porte-parole des ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur. Mais l’avion n’a pas été fouillé, car il n’y avait «aucune raison légale pour une fouille», a précisé à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Karl-Heinz Grundböck.
A La Paz, le ministre bolivien des Affaires étrangères, David Choquehuanca, a critiqué «les rumeurs infondées sur la présence de M. Snowden dans cet avion», déplorant un «énorme mensonge». Une source aéroportuaire russe citée par l’agence Interfax a réaffirmé mercredi de son côté que l’informaticien américain se trouvait toujours dans la zone de transit de l’aéroport de Moscou-Cheremetievo.
«Nous voulons exprimer notre mécontentement, car la vie du Président a été mise en danger», a déclaré David Choquehuanca, ajoutant que «des explications seraient exigées» à Lisbonne et Paris et que «les lois du trafic aérien avaient été violées». L’ambassadeur de la Bolivie auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Sacha Llorenti, a déclaré à Genève que la Bolivie avait «mis en œuvre une procédure pour dénoncer ces faits devant le secrétaire général de l’ONU».
Les péripéties du président Morales ont indigné les alliés de la Bolivie en Amérique Latine. Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Elias Jaua, a condamné une agression «brutale, grossière et inappropriée» contre le chef de l’Etat bolivien. De son côté, Ricardo Patiño, ministre des Affaires étrangères de l’Equateur, l’un des 21 pays où Snowden a demandé l’asile politique, a estimé que «cela semblait être une terrible offense au président Morales».
Après les alliés traditionnels - l’Equateur et le Venezuela -, l’Argentine ou encore le Chili ont exprimé leur mécontentement et leur solidarité avec leur homologue bolivien, de mêmes que deux organisations régionales, l’Alba et l’Unasur. «Le gouvernement du Chili regrette et refuse le traitement auquel a été soumis le président de la Bolivie», indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le pays «lance un appel à éclaircir ce qui s’est passé».
Le gouvernement chilien a demandé, en outre, que dans des cas comme celui-ci, «les normes du droit international soient respectées, ainsi que le traitement qu’il se doit à l’avion d’un chef d’Etat».
Le Chili et la Bolivie n’ont pourtant plus de relations diplomatiques depuis 1978, en raison de l’absence d’accord sur la demande bolivienne d’accès à la mer, perdu lors d’une guerre à la fin du 19e siècle.
A Buenos Aires, la présidente argentine Cristina Kirchner a estimé qu'«un avion disposant d’une immunité absolue a été illégalement détenu dans la vieille Europe, ce qui constitue un vestige du colonialisme que nous pensions totalement dépassé. Ca n’a pas été seulement une humiliation pour la Bolivie, mais pour toute l’Amérique du Sud», a-t-elle déclaré lors d’une cérémonie officielle.
L’Union des nations sud-américaines (Unasur, qui regroupe 12 pays), a fait part de sa «solidarité» et de son «indignation» face à des actes qui ont «mis en danger la sécurité» de Morales et de son entourage, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères du Pérou, qui exerce la présidence tournante de l’organisation.
Depuis Caracas, l’Alba (Alliance bolivarienne pour les peuples, qui compte huit membres autour du Venezuela) a critiqué «une situation grave due à l’impérialisme nord-américain et ses alliés européens».
La veille, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Elias Jaua avait dénoncé «un attentat contre la vie du président Morales» et son homologue équatorien Ricardo Patiño «une terrible offense».
Le Brésil en revanche, qui avait annoncé lundi qu’il n’étudierait pas la demande d’asile de Snowden, n’a pas réagi officiellement aux péripéties du président bolivien.
Mercredi, le vice-président bolivien Alvaro Garcia a annoncé lors d’une conférence de presse que «plusieurs présidents latino-américains» se réuniraient jeudi sur ce sujet à Cochabamba (centre).
Puis Paris a fait part mercredi à la Bolivie de ses «regrets», évoquant un «contretemps», après que l’avion du président Evo Morales eut été contraint d’atterrir à Vienne, faute d’avoir reçu l’autorisation de survoler le territoire de plusieurs pays européens, dont la France. «Le ministre des affaires étrangères (Laurent Fabius) a téléphoné à son homologue bolivien pour lui faire part des regrets de la France suite au contretemps occasionné pour le président Morales par les retards dans la confirmation de l’autorisation de survol du territoire par l’avion du président», a indiqué le porte-parole du ministère, Philippe Lalliot, dans un communiqué.
L’appareil, d’abord soupçonné de transporter l’informaticien américain Edward Snowden, avait été contraint d’atterrir à Vienne, provoquant un imbroglio diplomatique.
Protestations en Bolivie
Une centaine de manifestants ont brûlé mercredi des drapeaux français à La Paz, et jeté des pierres contre l’ambassade de France en Bolivie, en réaction au refus de la France de laisser le président Evo Morales franchir son espace aérien.Les manifestants ont d’abord visé l’ambassade avec des pierres et fait exploser des pétards, avant de brûler deux drapeaux, brandissant des pancartes et des banderoles critiquant le gouvernement français. Des vitres de la représentation diplomatique ont été brisées alors que la police s’est repliée face aux protestataires.
«France, fasciste, hors de Bolivie !», «France, l’indien (M. Morales) est le sauveur du monde !», scandaient des manifestants tandis que d’autres brandissaient des pancartes indiquant «France hypocrite, France colonialiste».
Auparavant, le vice-président Alvaro Garcia a annoncé que son pays avait décidé de dénoncer la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal devant l’ONU et la Commission des droits de l’Homme des Nations Unies. La Paz accuse des pays d’avoir fermé leur espace aérien à l’avion du président Evo Morales. Il a expliqué que l’objet de cette démarche était «de commencer une procédure contre les responsables de cette violation du droit aérien qui ont mis en danger la vie du président en l’empêchant de survoler les territoires de certains pays européens, ce qui n’arrive même pas en temps de guerre».
L’avion du président bolivien Evo Morales en provenance de Russie et de retour vers la Bolivie avait été contraint mardi soir de faire escale à Vienne car soupçonné de transporter l’analyste américain en fuite Edward Snowden, à l’origine de ces révélations d’espionnage. L’Autriche et la Bolivie ont confirmé que Snowden, réfugié dans un aéroport de Moscou, ne se trouvait pas à bord de l’appareil. L’avion a pu quitter l’aéroport de Vienne mercredi en fin de matinée, a entretemps dû s'arrêter pour une escale technique sur l’aéroport de Las Palmas aux Canaries.
Le Parti de Gauche a dénoncé l’attitude du gouvernement français pour avoir «refusé, pendant un temps», le survol de l’espace aérien français par l’appareil du président bolivien Evo Morales, la qualifiant de «lourde faute politique et diplomatique». Dans un communiqué titré «scandaleux», le parti coprésidé par Jean-Luc Mélenchon relève que le gouvernement s’est «rétracté lorsque les autorités boliviennes ont informé Paris que le jeune lanceur d’alerte (américain Edward Snowden) n’était pas dans l’avion». «Cette attitude est grave», poursuit le PG.
«En traitant ainsi le président Evo Morales Ayma comme un potentiel dangereux terroriste, le gouvernement français a commis une lourde faute politique et diplomatique qui n’honore pas notre pays déjà si malmené par son alignement atlantiste», poursuit le communiqué. «Cette attitude signe l’asservissement de notre gouvernement aux intérêts des États-Unis qui pourtant nous espionnent», ajoute le Parti de gauche en demandant au gouvernement de «présenter des excuses au gouvernement bolivien».
«Provocation envers la Bolivie»
Evo Morales s'est posé mercredi après-midi sur les îles Canaries, où son appareil a fait une escale avant de regagner la Bolivie. L’imbroglio diplomatique s’est produit quelques heures après que Morales a déclaré, en marge d’une visite mardi à Moscou, que son pays était prêt à accueillir le fugitif recherché pour espionnage par les Etats-Unis, et réfugié actuellement dans un aéroport à Moscou.«C’était quasiment comme un enlèvement de près de 13 heures», a protesté le président bolivien, furieux, lors d’une conférence de presse à l’aéroport autrichien. Il a notamment pointé du doigt la France, l’Italie, le Portugal et l’Espagne qui ont, selon La Paz, refusé à son avion le survol de leur territoire. Il s’agit «d’une erreur historique», a-t-il lancé, «d’une provocation (...) envers la Bolivie et toute l’Amérique latine, c’est une agression envers l’Amérique latine».
La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a indiqué lors du compte rendu du Conseil des ministres mercredi, que la France avait «fini par autoriser le survol de son espace aérien par l’avion de M. Morales». Elle a ajouté que le «Quai d’Orsay fera(it) une communication très précise dans la journée sur cette question».
Des policiers autrichiens sont montés à bord de l'avion bolivien pour un contrôle une fois que ses occupants l’avaient quitté, en accord avec le pilote et Evo Morales, ont indiqué des porte-parole des ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur. Mais l’avion n’a pas été fouillé, car il n’y avait «aucune raison légale pour une fouille», a précisé à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Karl-Heinz Grundböck.
A La Paz, le ministre bolivien des Affaires étrangères, David Choquehuanca, a critiqué «les rumeurs infondées sur la présence de M. Snowden dans cet avion», déplorant un «énorme mensonge». Une source aéroportuaire russe citée par l’agence Interfax a réaffirmé mercredi de son côté que l’informaticien américain se trouvait toujours dans la zone de transit de l’aéroport de Moscou-Cheremetievo.
«Nous voulons exprimer notre mécontentement, car la vie du Président a été mise en danger», a déclaré David Choquehuanca, ajoutant que «des explications seraient exigées» à Lisbonne et Paris et que «les lois du trafic aérien avaient été violées». L’ambassadeur de la Bolivie auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Sacha Llorenti, a déclaré à Genève que la Bolivie avait «mis en œuvre une procédure pour dénoncer ces faits devant le secrétaire général de l’ONU».
Les péripéties du président Morales ont indigné les alliés de la Bolivie en Amérique Latine. Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Elias Jaua, a condamné une agression «brutale, grossière et inappropriée» contre le chef de l’Etat bolivien. De son côté, Ricardo Patiño, ministre des Affaires étrangères de l’Equateur, l’un des 21 pays où Snowden a demandé l’asile politique, a estimé que «cela semblait être une terrible offense au président Morales».
L'Amérique latine s'indigne
Les réactions d’indignation continuaient de s’exprimer mercredi en Amérique latine, après l’escale imposée la veille à l’avion du président bolivien Evo Morales, des pays européens lui ayant refusé l’accès à leur espace aérien.Après les alliés traditionnels - l’Equateur et le Venezuela -, l’Argentine ou encore le Chili ont exprimé leur mécontentement et leur solidarité avec leur homologue bolivien, de mêmes que deux organisations régionales, l’Alba et l’Unasur. «Le gouvernement du Chili regrette et refuse le traitement auquel a été soumis le président de la Bolivie», indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le pays «lance un appel à éclaircir ce qui s’est passé».
Le gouvernement chilien a demandé, en outre, que dans des cas comme celui-ci, «les normes du droit international soient respectées, ainsi que le traitement qu’il se doit à l’avion d’un chef d’Etat».
Le Chili et la Bolivie n’ont pourtant plus de relations diplomatiques depuis 1978, en raison de l’absence d’accord sur la demande bolivienne d’accès à la mer, perdu lors d’une guerre à la fin du 19e siècle.
A Buenos Aires, la présidente argentine Cristina Kirchner a estimé qu'«un avion disposant d’une immunité absolue a été illégalement détenu dans la vieille Europe, ce qui constitue un vestige du colonialisme que nous pensions totalement dépassé. Ca n’a pas été seulement une humiliation pour la Bolivie, mais pour toute l’Amérique du Sud», a-t-elle déclaré lors d’une cérémonie officielle.
L’Union des nations sud-américaines (Unasur, qui regroupe 12 pays), a fait part de sa «solidarité» et de son «indignation» face à des actes qui ont «mis en danger la sécurité» de Morales et de son entourage, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères du Pérou, qui exerce la présidence tournante de l’organisation.
Depuis Caracas, l’Alba (Alliance bolivarienne pour les peuples, qui compte huit membres autour du Venezuela) a critiqué «une situation grave due à l’impérialisme nord-américain et ses alliés européens».
La veille, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Elias Jaua avait dénoncé «un attentat contre la vie du président Morales» et son homologue équatorien Ricardo Patiño «une terrible offense».
Le Brésil en revanche, qui avait annoncé lundi qu’il n’étudierait pas la demande d’asile de Snowden, n’a pas réagi officiellement aux péripéties du président bolivien.
Mercredi, le vice-président bolivien Alvaro Garcia a annoncé lors d’une conférence de presse que «plusieurs présidents latino-américains» se réuniraient jeudi sur ce sujet à Cochabamba (centre).
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