Source : Bakchich info.
Le gros lot de 3 milliards d'euros attend son gagnant...
Une certaine nervosité gagne depuis quelques semaines les géants de
l'environnement - Suez, Veolia et la Saur -, sitôt que l'on évoque le nom de
Marseille. Et ce n'est pas, pour une fois,la crainte d'éclaboussures
judiciairesqui les indispose, mais le fait quun gros gâteau tarde à être
découpé. Avec ses 3 milliards d'euros à distribuer sur 15 ans, ses 4 lots (trois
pour lassainissement, un pour la distribution) la nouvelle délégation de
service public (DSP) «eau et assainissement» de la communauté Marseille Provence
Métropole représente pour ces compagnies un enjeu majeur: il sagit en effet de
«la deuxième ou troisième DSP la plus importante de France», précise-t-on à la
communauté urbaine, non sans fierté.
Des craintes de cocu
Mais la gourmandise des sociétés est quelque peu contrariée. Actée à l'été 2011 en conseil communautaire, la décision de renouveler au 1er janvier 2014 la gestion de l'eau sous forme de DSP n'a toujours pas abouti à un choix de délégataires. Prévue pour le 15 janvier, la remise du dépôt des offres a été successivement repoussée au 31 janvier, puis au 15 février, avant d'être finalement renvoyée au 2 avril. Des ajournements qui ont agacé les candidats. « Déjà nous n'avons eu que 4 mois et demi pour répondre au cahiers des charges et après nous avoir mis la pression pour être dans les temps, ce qui a nécessité la mobilisation de nos effectifs, MPM décide de décaler les remises d'offres», peste l'un des soumissionnaires, qui craint un nouveau report: « Entre l'analyse des offres, le choix de la CUM puis les négociations avec le président, et la période de tuilage, il faut des mois pour qu'une DSP se remette en place...Si le 2 avril n'est pas respecté, rien ne sera prêt pour le 1er janvier 2014».
Et les cauchemars de troubler le sommeil des cadres des multinationales. Par exemple un report de l'attribution à 2014, après des municipales qui pourraient dessiner une nouvelle majorité, plus favorable à telle entreprise, à la communauté urbaine. Pis : d'aucuns soupçonnent le président Caselli, candidat déclaré à l'investiture socialiste, de préparer un retour de la gestion de leau en régie publique - pour satisfaire des alliances politiques. Auquel cas : outre les très considérables sommes perdues dans la préparation de la DSP, le pactole s'envolerait, tout simplement. «On se sent comme des cocus du jeu politique», grince un soumissionnaire. Sans raison, jure Me Xavier Matharan. Conseiller juridique depuis 2011 de la communauté urbaine sur ce sensible dossier, l'avocat assure que les dates seront respectées. « Les reports ne sont dus qu'à un travail supplémentaire demandé aux services. La date du 2 avril sera respectée et le choix du Président Caselli sera soumis au conseil communautaire dans la première quinzaine d'octobre». Justement la date choisie par le PS national pour tenir les primaires marseillaises : le début de lautomne s'annonce dense pour le Président Caselli.
Des craintes de cocu
Mais la gourmandise des sociétés est quelque peu contrariée. Actée à l'été 2011 en conseil communautaire, la décision de renouveler au 1er janvier 2014 la gestion de l'eau sous forme de DSP n'a toujours pas abouti à un choix de délégataires. Prévue pour le 15 janvier, la remise du dépôt des offres a été successivement repoussée au 31 janvier, puis au 15 février, avant d'être finalement renvoyée au 2 avril. Des ajournements qui ont agacé les candidats. « Déjà nous n'avons eu que 4 mois et demi pour répondre au cahiers des charges et après nous avoir mis la pression pour être dans les temps, ce qui a nécessité la mobilisation de nos effectifs, MPM décide de décaler les remises d'offres», peste l'un des soumissionnaires, qui craint un nouveau report: « Entre l'analyse des offres, le choix de la CUM puis les négociations avec le président, et la période de tuilage, il faut des mois pour qu'une DSP se remette en place...Si le 2 avril n'est pas respecté, rien ne sera prêt pour le 1er janvier 2014».
Et les cauchemars de troubler le sommeil des cadres des multinationales. Par exemple un report de l'attribution à 2014, après des municipales qui pourraient dessiner une nouvelle majorité, plus favorable à telle entreprise, à la communauté urbaine. Pis : d'aucuns soupçonnent le président Caselli, candidat déclaré à l'investiture socialiste, de préparer un retour de la gestion de leau en régie publique - pour satisfaire des alliances politiques. Auquel cas : outre les très considérables sommes perdues dans la préparation de la DSP, le pactole s'envolerait, tout simplement. «On se sent comme des cocus du jeu politique», grince un soumissionnaire. Sans raison, jure Me Xavier Matharan. Conseiller juridique depuis 2011 de la communauté urbaine sur ce sensible dossier, l'avocat assure que les dates seront respectées. « Les reports ne sont dus qu'à un travail supplémentaire demandé aux services. La date du 2 avril sera respectée et le choix du Président Caselli sera soumis au conseil communautaire dans la première quinzaine d'octobre». Justement la date choisie par le PS national pour tenir les primaires marseillaises : le début de lautomne s'annonce dense pour le Président Caselli.
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