La
croissance n’est pas la solution .... La
croissance est le problème.
Ce
sont plus d’une trentaine d’objecteurs et d'objectrices de croissance, venus
des 4 coins de la France et représentants toutes les
sensibilités de la décroissance politique, qui se sont
retrouvés les 16 et 17 mars à Lyon pour anticiper les
échéances électorales de 2014 : les municipales en mars, les
européennes en juin.
Depuis
2009, à partir des élections européennes, les décroissant-e-s
organisent un mouvement politique dont l'objectif est de
construire ensemble d’autres mondes souhaitables et
soutenables. Ils s'appuient sur une stratégie qui est formulée
dans une
plate forme de convergence.
Cette stratégie écarte la voie de la prise de pouvoir
préalable au changement, au bénéfice d’actions
multidimensionnelles se fondant notamment sur les utopies
concrètes.
L’objectif
de cette première réunion
était d’envisager, sans tarder, des outils communs, des
groupes de travail, des échéances partagées. Il ne s’agissait
donc pas de prendre des décisions, mais de mettre en place les moyens de construire ensemble ces
futures décisions : formations, projet et déclinaisons
programmatiques, ressources documentaires, supports et plan de
communication, dont le propos sera de rassembler autour d’une
écologie sociale, anti-productiviste, anti-capitaliste,
anticonsumériste.
Les
élections sont une occasion pour les objecteurs et objectrices
de Croissance (OC)
de porter la radicalité de leurs analyses et propositions auprès de la société civile. C’est
pour cela que notre première tâche a été de réorganiser
l’Association des Objecteurs de Croissance (AdOC)
: association de financement (AF-AdOC) et association
politique (AP-AdOC) permettront d’asseoir juridiquement et
financièrement notre démarche électorale, mais non
électoraliste.
Les
élections municipales
sont sans conteste celles qui donnent tout leur sens à notre implication
locale : dans les alternatives concrètes et les
expérimentations minoritaires. Elles permettront de renforcer
les projets d'alternatives existantes et d’en initier
d’autres, pour sortir du carcan du productivisme et du
consumérisme. Mais aussi d’avancer des propositions
d’élargissement de la démocratie de proximité, de
relocalisations de l’économie, dans une perspective de
transition écologique et énergétique.
Les
élections européennes
seront l’occasion de renforcer une convergence de l’ensemble
des mouvements OC à travers l’Europe, aux côtés des
mobilisations sociales et écologiques, des expérimentations
concrètes et des alternatives émancipatrices (en milieu urbain
et en zone rurale), à partir d’une vision des services publics
et de l’intérêt général reconsidérée
autour de la gratuité et de la défense des biens
communs. Car nous ne pouvons nous satisfaire d’une union
économique européenne qui ruine les peuples, qui met en
concurrence les territoires, qui détruit les solidarités, au
profit d’une économie spéculative et financière. Nous
tenterons d’offrir une visibilité à une échelle plus globale
pour porter un projet politique de rupture radicale avec le
capitalisme, initier la transition solidaire vers des sociétés
écologiquement responsables, socialement justes, humainement
décentes et politiquement démocratiques.
Une
croissance illimitée dans un monde limité est une absurdité.
Si
vous souhaitez dès à présent, participer à l’ensemble de la
démarche, nous vous encourageons à prendre connaissance du
contenu des débats, à nous contacter, s'inscrire, ou à nous soutenir
financièrement.
Compte-rendu
de l'atelier "municipales"
Compte-rendu
de l'atelier "européennes"
Association
de financement
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