vendredi 29 juillet 2016

L’Algérie favorable à l’accueil des réfugiés français fuyant la guerre contre le terrorisme

Source : El Manchar

L’Algérie a fait savoir par la voix de son ministre des affaires étrangères qu’elle est favorable à l’accueil des réfugiés français qui souhaitent fuir la guerre contre l’Etat Islamique importée sur leur sol. Attentats kamikaze, prises d’otage, fusillade, voilà à quoi ressemble le quotidien des Français depuis quelques mois. Il ne passe pas un jour sans qu’un attentat ne soit perpétré quelque part en France. Aujourd’hui encore, une prise d’otage a eu lieu dans une église à Saint-Etienne-du-Rouvray. On déplore la mort du curé, sauvagement égorgé par les terroristes. C’est la guerre comme dirait Valls. Face à cette barbarie, de nombreux Français se sentent impuissants, vulnérables, désarmés. Nombreux sont aussi ceux qui veulent partir.
C’est dans ce contexte de crise, que le ministre des affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a annoncé que l’Algérie était prête à venir en aide aux Français désireux de quitter leur pays en les accueillant sur son territoire. « Nous sommes prêts à offrir aux réfugiés Français un havre de paix, comme nous l’avons fait pour les réfugiés syriens et maliens » a indiqué M. Lamamra dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie de clôture de la session de printemps du Conseil de la nation.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a affirmé que l’Algérie n’a jamais fermé ses portes aux réfugiés de guerre et qu’il ne saurait être autrement pour les déplacés Français victimes d’une guerre sans nom que leur gouvernement leur a imposé.
Pour le chef de la diplomatie algérienne, l' »Algérie considère ce principe comme fondamental pour toute nation qui oeuvre pour la paix et l’amitié des peuples à travers le monde ». « Réfugiés français et syriens se retrouveront en Algérie, ils pourront fraterniser et vivre ensemble en toute quiétude. Ils sauront alors que la guerre que les politiques mènent en leur nom n’est finalement pas la leur » conclut-il.
Avec Ezio Di Ghabriti

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