le 26 avril 2014 à Paris
En réponse à l'appel à mobilisation nationale contre les écrans
publicitaires le 26 avril cosigné par plus de 15 associations, Résistance
à l'agression publicitaire (R.A.P.), les Reposeurs et le collectif des
Déboulonneurs organisent une journée de mobilisations à Paris.
Programme de la journée du Festiv'halte aux écrans publicitaires, samedi
26 avril :
- 11h : Action non violente et rassemblement avec prises de parole avec
l'association R.A.P.
Rdv Place Raoul Dautry (sortie de métro de la gare Montparnasse Porte
Océane ).
- 12h30 : Pique-nique auberge espagnole (chacun amène plat et boisson à
partager)
lieu à définir
- 13h59 : 3 rassemblements avec les Reposeurs
* Gare Montparnasse : place Raoul Dautry proche du kiosque théâtre ;
* Métro Saint Ambroise : sur le parvis de l'église ;
* Gare du Nord : en face de la rue Saint-Quentin.
- 16h30 : Action de désobéissance du collectif des Déboulonneurs,
Rdv gare du Nord, en face de la rue Saint-Quentin
- 18h : Soirée festive sans écrans écrans
Lieu à définir
En France, le Grenelle 2 a officialisé et assoupli la réglementation
encadrant les écrans publicitaires. Leur taille peut aller jusqu'à 50 m².
Le gouvernement Valls ré-ouvrira d'ici peu le dossier catastrophique du
Grenelle du paysage dans le cadre d'une loi sur la biodiversité. Pour
nous, la lutte contre les écrans publicitaires numériques est primordiale.
Ces écrans constituent une triple pollution :
- Pollution visuelle : L'il humain est attiré par ces écrans animés et la
lumière qu'ils émettent. Ils devraient donc être considérés comme une
source de danger pour la sécurité routière détournant l'attention des
automobilistes.
- Pollution énergétique : À l'heure où les prix de l'énergie augmentent et
où les citoyens doivent se serrer la ceinture en conséquence, les
publicitaires poursuivent eux un gaspillage énergétique sans précédent,
peuvent assécher les dernières gouttes de matières premières, rejeter
toujours plus de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et peser dans la
création de nouveaux déchets radioactifs.
- Pollution mentale : Notre cerveau est désormais gavé avec un entonnoir
publicitaire. Ces dispositifs auxquels il devient quasi-impossible
d'échapper nous imposent des messages aux images et aux normes agressives
et néfastes. Quand s'arrêtera cet asservissement idéologique et mental des
masses ?
Les afficheurs, avec la complicité bienveillante des politiques, cherchent
à nous placer devant le fait accompli. Dans le métro parisien, si la
tentative d'équiper les écrans de capteurs Bluetooth a été officiellement
abandonnée, le projet d'activer les caméras pour analyser les passants est
en revanche toujours d'actualité. Médiatransport, la régie de la SNCF et
de la RATP attend que les citoyennes et citoyens soient habitués aux
écrans pour activer les caméras de surveillance publicitaire déjà
présentes dans les écrans. Ces expérimentations parisiennes ne sont que le
début d'un déploiement national.
Ces écrans s'ajoutent partout aux dispositifs existants, constituant une
véritable invasion publicitaire. Saturant nos champs de vision, défigurant
nos espaces de vie. Il est important de réagir maintenant, avant qu'ils ne
soient installés en masse, et que le mal ne soit fait.
En réponse à l'appel à mobilisation nationale contre les écrans
publicitaires le 26 avril cosigné par plus de 15 associations, Résistance
à l'agression publicitaire (R.A.P.), les Reposeurs et le collectif des
Déboulonneurs organisent une journée de mobilisations à Paris.
Programme de la journée du Festiv'halte aux écrans publicitaires, samedi
26 avril :
- 11h : Action non violente et rassemblement avec prises de parole avec
l'association R.A.P.
Rdv Place Raoul Dautry (sortie de métro de la gare Montparnasse Porte
Océane ).
- 12h30 : Pique-nique auberge espagnole (chacun amène plat et boisson à
partager)
lieu à définir
- 13h59 : 3 rassemblements avec les Reposeurs
* Gare Montparnasse : place Raoul Dautry proche du kiosque théâtre ;
* Métro Saint Ambroise : sur le parvis de l'église ;
* Gare du Nord : en face de la rue Saint-Quentin.
- 16h30 : Action de désobéissance du collectif des Déboulonneurs,
Rdv gare du Nord, en face de la rue Saint-Quentin
- 18h : Soirée festive sans écrans écrans
Lieu à définir
En France, le Grenelle 2 a officialisé et assoupli la réglementation
encadrant les écrans publicitaires. Leur taille peut aller jusqu'à 50 m².
Le gouvernement Valls ré-ouvrira d'ici peu le dossier catastrophique du
Grenelle du paysage dans le cadre d'une loi sur la biodiversité. Pour
nous, la lutte contre les écrans publicitaires numériques est primordiale.
Ces écrans constituent une triple pollution :
- Pollution visuelle : L'il humain est attiré par ces écrans animés et la
lumière qu'ils émettent. Ils devraient donc être considérés comme une
source de danger pour la sécurité routière détournant l'attention des
automobilistes.
- Pollution énergétique : À l'heure où les prix de l'énergie augmentent et
où les citoyens doivent se serrer la ceinture en conséquence, les
publicitaires poursuivent eux un gaspillage énergétique sans précédent,
peuvent assécher les dernières gouttes de matières premières, rejeter
toujours plus de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et peser dans la
création de nouveaux déchets radioactifs.
- Pollution mentale : Notre cerveau est désormais gavé avec un entonnoir
publicitaire. Ces dispositifs auxquels il devient quasi-impossible
d'échapper nous imposent des messages aux images et aux normes agressives
et néfastes. Quand s'arrêtera cet asservissement idéologique et mental des
masses ?
Les afficheurs, avec la complicité bienveillante des politiques, cherchent
à nous placer devant le fait accompli. Dans le métro parisien, si la
tentative d'équiper les écrans de capteurs Bluetooth a été officiellement
abandonnée, le projet d'activer les caméras pour analyser les passants est
en revanche toujours d'actualité. Médiatransport, la régie de la SNCF et
de la RATP attend que les citoyennes et citoyens soient habitués aux
écrans pour activer les caméras de surveillance publicitaire déjà
présentes dans les écrans. Ces expérimentations parisiennes ne sont que le
début d'un déploiement national.
Ces écrans s'ajoutent partout aux dispositifs existants, constituant une
véritable invasion publicitaire. Saturant nos champs de vision, défigurant
nos espaces de vie. Il est important de réagir maintenant, avant qu'ils ne
soient installés en masse, et que le mal ne soit fait.
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