Source : 20 Minutes
Les tarifs réglementés de l’électricité doivent augmenter de 5,9 % au 1er juin, selon un document du gouvernement consulté ce mercredi par l’AFP.
Le gouvernement a soumis mardi au Conseil supérieur de l’énergie (CSE) un projet de décision sur les tarifs réglementés de vente (TRV) vendus par EDF à environ 25 millions de foyers actuellement. Ils doivent augmenter « à compter du 1er juin 2019 », indique le texte, dévoilé par la lettre spécialisée Enerpresse et dont l’AFP a obtenu copie. Cette date a aussi été confirmée jeudi par une source gouvernementale.
Les concurrents d’EDF ont pour leur part accès à coût fixe à une partie de l’électricité nucléaire produite par EDF, mais seulement dans une certaine limite. Au-delà de ce quota, ils doivent aller se fournir sur les marchés, où les prix sont donc élevés. Or les TRV sont aussi conçus pour pouvoir permettre à ces fournisseurs alternatifs d’être compétitifs et de pouvoir proposer des tarifs inférieurs : c’est le principe de la « contestabilité ».
En pleine crise des « gilets jaunes », initialement alimentée par des revendications sur le pouvoir d’achat, le gouvernement avait utilisé cet hiver le délai légal de trois mois dont il dispose pour se prononcer sur la décision de la CRE. Ce faisant, il a retardé son application pendant la période la plus froide, où l’électricité est la plus utilisée par les particuliers.
Les TRV sont proposés par EDF, l’acteur historique du secteur, ainsi que par les entreprises locales de distribution dans certaines régions. De nombreuses offres de fournisseurs alternatifs sont aussi indexées sur ces tarifs réglementés.
Les tarifs réglementés de l’électricité doivent augmenter de 5,9 % au 1er juin, selon un document du gouvernement consulté ce mercredi par l’AFP.
Le gouvernement a soumis mardi au Conseil supérieur de l’énergie (CSE) un projet de décision sur les tarifs réglementés de vente (TRV) vendus par EDF à environ 25 millions de foyers actuellement. Ils doivent augmenter « à compter du 1er juin 2019 », indique le texte, dévoilé par la lettre spécialisée Enerpresse et dont l’AFP a obtenu copie. Cette date a aussi été confirmée jeudi par une source gouvernementale.
Augmentation du prix des combustibles
La hausse de 5,9 % avait été proposée par la Commission de régulation de l'énergie (CRE) en février. Le 1er juin correspond à « la date limite permise par la délibération de la CRE » pour son application, explique le document soumis au CSE. « En 2018, les prix de gros de l’électricité ont notablement augmenté en France, comme dans toute l’Europe, du fait de l’augmentation des prix des combustibles et du carbone », fait valoir le gouvernement.Les concurrents d’EDF ont pour leur part accès à coût fixe à une partie de l’électricité nucléaire produite par EDF, mais seulement dans une certaine limite. Au-delà de ce quota, ils doivent aller se fournir sur les marchés, où les prix sont donc élevés. Or les TRV sont aussi conçus pour pouvoir permettre à ces fournisseurs alternatifs d’être compétitifs et de pouvoir proposer des tarifs inférieurs : c’est le principe de la « contestabilité ».
Une augmentation repoussée de trois mois
« La hausse proposée par la CRE est du même ordre de grandeur que les hausses répercutées dans les autres pays : 8 % en Espagne et en Italie et hausse de 20 % du tarif social en Belgique », souligne en outre le gouvernement.En pleine crise des « gilets jaunes », initialement alimentée par des revendications sur le pouvoir d’achat, le gouvernement avait utilisé cet hiver le délai légal de trois mois dont il dispose pour se prononcer sur la décision de la CRE. Ce faisant, il a retardé son application pendant la période la plus froide, où l’électricité est la plus utilisée par les particuliers.
Les TRV sont proposés par EDF, l’acteur historique du secteur, ainsi que par les entreprises locales de distribution dans certaines régions. De nombreuses offres de fournisseurs alternatifs sont aussi indexées sur ces tarifs réglementés.
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