Source : Les InRocks
Les images de cette jeune femme transsexuelle bloquant les chars de police avaient fait le tour du monde. Le corps de la jeune Hande Kader a été retrouvé calciné, sur le bord de la route, dans un quartier résidentiel d’Istanbul. Elle était portée disparue depuis une semaine.
À 22 ans, la jeune femme qui gagnait sa vie comme travailleuse du sexe a été vue pour la dernière fois montant dans la voiture d’un client.
Hande Kader était devenue symbole de la résistance LGBT turque face à une homophobie de plus en plus décomplexée dans le pays. En juin 2015, après l’annulation de la Gay Pride quelques jours avant sa tenue, pour cause de Ramadan, de nombreux manifestants étaient descendus pour protester dans les rues de la ville. Il y avaient été réprimés à coup de canons à eau et gaz lacrymogènes.
Hande Kader avait été vue, filmée et photographiée à plusieurs
reprise faisant face aux chars et aux membres de la police stambouliote,
qui n’avait épargné ce jour-là ni les manifestants, ni les
journalistes.
Un symbole de la lutte LGBT turque
Comme le soulignait Libération à l’époque, les manifestants “scandaient des slogans dénonçant le fascisme du régime du président”. Têtu indique qu’ils avaient réussi à partager quelques images via les réseaux sociaux, une tâche difficile compte tenu des habitudes du pouvoir qui coupe l’accès à tous ces sites en cas d’incident, “c’est à dire toutes les semaines”, ironisent Les Jours dans leur dossier sur le pays.
Un régime de plus en plus critiqué pour ses méthodes répressives et ses arrestations arbitraires, notamment depuis le coup d’état raté de juillet dernier, qui a mené à des dizaines de milliers d’arrestations parmi des juges, des universitaires et des opposants politiques entre autres.
Selon Bianet, près de 2000 transsexuels auraient été assassinés dans le pays depuis 2008. 41, selon le Trans Murder Monitoring qui recense ces meurtres dans le monde entier. Les associations transsexuelles turques tentent de se faire entendre, et accusent le gouvernement de passer ces meurtres sous silence. La mort d’Hande Kader est en effet absente des grands médias turcs, mais les hommages sont rendus sur twitter.
Les images de cette jeune femme transsexuelle bloquant les chars de police avaient fait le tour du monde. Le corps de la jeune Hande Kader a été retrouvé calciné, sur le bord de la route, dans un quartier résidentiel d’Istanbul. Elle était portée disparue depuis une semaine.
À 22 ans, la jeune femme qui gagnait sa vie comme travailleuse du sexe a été vue pour la dernière fois montant dans la voiture d’un client.
Hande Kader était devenue symbole de la résistance LGBT turque face à une homophobie de plus en plus décomplexée dans le pays. En juin 2015, après l’annulation de la Gay Pride quelques jours avant sa tenue, pour cause de Ramadan, de nombreux manifestants étaient descendus pour protester dans les rues de la ville. Il y avaient été réprimés à coup de canons à eau et gaz lacrymogènes.
Un symbole de la lutte LGBT turque
Comme le soulignait Libération à l’époque, les manifestants “scandaient des slogans dénonçant le fascisme du régime du président”. Têtu indique qu’ils avaient réussi à partager quelques images via les réseaux sociaux, une tâche difficile compte tenu des habitudes du pouvoir qui coupe l’accès à tous ces sites en cas d’incident, “c’est à dire toutes les semaines”, ironisent Les Jours dans leur dossier sur le pays.
Un régime de plus en plus critiqué pour ses méthodes répressives et ses arrestations arbitraires, notamment depuis le coup d’état raté de juillet dernier, qui a mené à des dizaines de milliers d’arrestations parmi des juges, des universitaires et des opposants politiques entre autres.
Selon Bianet, près de 2000 transsexuels auraient été assassinés dans le pays depuis 2008. 41, selon le Trans Murder Monitoring qui recense ces meurtres dans le monde entier. Les associations transsexuelles turques tentent de se faire entendre, et accusent le gouvernement de passer ces meurtres sous silence. La mort d’Hande Kader est en effet absente des grands médias turcs, mais les hommages sont rendus sur twitter.
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