Ce
vendredi 22 août, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans
les rues d'Aurillac leur désaccord avec la politique d'austérité du
gouvernement. Plusieurs centaines de personnes ont occupé l'hôtel de
ville sans dégradations, redonnant son sens à la croix blanche,
hypocritement arborée sur les murs de la municipalité par le maire et la
direction du festival.
Depuis le mois de février, nous luttons contre la réforme de l'Unedic, signée le 22 mars 2014 par le medef et les syndicats à leurs bottes (FO, CFDT et CFTC), laquelle concerne touTEs les travailleurs-euses avec ou sans emploi, avec ou sans papiers. Cette réforme s'inscrit dans le cadre du pacte d'austérité, cyniquement appelé pacte de responsabilité, visant à faire des économies sur le dos des précaires. Ces politiques néolibérales, capitalistes et racistes touchent d'abord les minorités, concentrées dans les quartiers populaires ou écartées dans des ghettos. Une fois de plus, on s'attaque aux précaires et non à la précarité, plutôt que d'aller prendre l'argent dans les banques, sauvées en 2008 avec nos sous. Aujourd'hui, 6 chômeurs-euses sur 10 ne sont pas indemniséEs et 86% des embauches sont des CDD. Ici comme ailleurs, cette austérité montre déjà son vrai visage avec la suppression progressive des RASED, l'augmentation du chômage subi, la dégradation des services publics (hopital d'ailleurs en grève depuis le mois d'avril).
La délégation élue cette après-midi composée à part égale de femmes, d'hommes, d'AurillacoisES, de genTEs d'ailleurs, portent les revendications votées en assemblée générale :
- demande par la mairie PS d'Aurillac de l'abrogation immédiate de l'accord du 22 mars auprès du gouvernement ;
- ré-instauration des cours de danse du conservatoire municipal tels qu'auparavant ;
- positionnement du maire contre les compressions de personnel de l'hôpital d'Aurillac ;
- annulation du projet de centre commercial à la Sablière, pourvoyeur de futurs emplois précaires et projet destructeur de la biodiversité ;
- engagement sur la préservation et la mise en valeur des vestiges archéologiques du site de Saint-Géraut.
La mobilisation est interprofessionnelle puisque le capital détourne les richesses produites par touTEs les travailleur-euse-s : services publics et secteurs privés, au chômage, retraitéEs avec ou sans papier, nous sommes touTEs broyéEs par la même machine capitaliste conduite par les gouvernements successifs, main dans la main avec le medef.
Si à Aurillac la mobilisation connait un franc succès, elle doit encore s'amplifier. Nous appelons donc touTEs les précaires et touTEs celles et ceux qui sont concernées et solidaires à se réunir et à agir partout pour sortir de cette austérité hypocrite et imposée.
Peu importe les votes qui se sont exprimés, les mandats pour lesquels les éluEs se sont présentéEs, n'ont pas été respectés. Il semble donc plus qu'urgent aujourd'hui de réinventer nos outils politiques et de redéfinir la démocratie!
Ensemble, solidaires, inversons la tendance !
L'assemblée générale d'occupation de la mairie d'Aurillac
Depuis le mois de février, nous luttons contre la réforme de l'Unedic, signée le 22 mars 2014 par le medef et les syndicats à leurs bottes (FO, CFDT et CFTC), laquelle concerne touTEs les travailleurs-euses avec ou sans emploi, avec ou sans papiers. Cette réforme s'inscrit dans le cadre du pacte d'austérité, cyniquement appelé pacte de responsabilité, visant à faire des économies sur le dos des précaires. Ces politiques néolibérales, capitalistes et racistes touchent d'abord les minorités, concentrées dans les quartiers populaires ou écartées dans des ghettos. Une fois de plus, on s'attaque aux précaires et non à la précarité, plutôt que d'aller prendre l'argent dans les banques, sauvées en 2008 avec nos sous. Aujourd'hui, 6 chômeurs-euses sur 10 ne sont pas indemniséEs et 86% des embauches sont des CDD. Ici comme ailleurs, cette austérité montre déjà son vrai visage avec la suppression progressive des RASED, l'augmentation du chômage subi, la dégradation des services publics (hopital d'ailleurs en grève depuis le mois d'avril).
La délégation élue cette après-midi composée à part égale de femmes, d'hommes, d'AurillacoisES, de genTEs d'ailleurs, portent les revendications votées en assemblée générale :
- demande par la mairie PS d'Aurillac de l'abrogation immédiate de l'accord du 22 mars auprès du gouvernement ;
- ré-instauration des cours de danse du conservatoire municipal tels qu'auparavant ;
- positionnement du maire contre les compressions de personnel de l'hôpital d'Aurillac ;
- annulation du projet de centre commercial à la Sablière, pourvoyeur de futurs emplois précaires et projet destructeur de la biodiversité ;
- engagement sur la préservation et la mise en valeur des vestiges archéologiques du site de Saint-Géraut.
La mobilisation est interprofessionnelle puisque le capital détourne les richesses produites par touTEs les travailleur-euse-s : services publics et secteurs privés, au chômage, retraitéEs avec ou sans papier, nous sommes touTEs broyéEs par la même machine capitaliste conduite par les gouvernements successifs, main dans la main avec le medef.
Si à Aurillac la mobilisation connait un franc succès, elle doit encore s'amplifier. Nous appelons donc touTEs les précaires et touTEs celles et ceux qui sont concernées et solidaires à se réunir et à agir partout pour sortir de cette austérité hypocrite et imposée.
Peu importe les votes qui se sont exprimés, les mandats pour lesquels les éluEs se sont présentéEs, n'ont pas été respectés. Il semble donc plus qu'urgent aujourd'hui de réinventer nos outils politiques et de redéfinir la démocratie!
Ensemble, solidaires, inversons la tendance !
L'assemblée générale d'occupation de la mairie d'Aurillac
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire