mercredi 25 février 2015

Monsieur le Ministre : stoppez les fermes-usines !

38 449 signataires refusent la fuite en avant vers la course au gigantisme et l'industrialisation de l'agriculture !



Monsieur le ministre de l’Agriculture,

Vos récents propos annonçant que vous vous apprêtez une nouvelle fois à assouplir les autorisations d’agrandissement des élevages industriels tout en réduisant et en allégeant le nombre des contrôles ciblant ces usines m’ont scandalisé.

Alors même qu'une écrasante majorité de Français (87%) souhaitent que la politique agricole favorise les «petites exploitations qui privilégient la qualité des produits», selon un sondage Odoxa publié dimanche dans Le Parisien ;

Alors même que la situation dramatique de l’agriculture en général et de l’élevage en particulier devrait vous amener à changer de politique ;

Vous semblez prêt à donner raison à cette minorité de productivistes :
■ qui polluent nos sols et nos rivières,
■ qui produisent à la chaine une alimentation de piètre qualité,
■ et qui confinent les animaux dans des univers concentrationnaires inacceptables.

Ce "modèle" industriel nous rend dépendants des marchés spéculatifs et des importations d'aliments pour bétail, il détruit le tissu agricole, augmente le chômage et bafoue les attentes sociales. Il est grand temps que l’agriculture cesse d’être le monopole d’une minorité agissante.

Il est plus que nécessaire d’ouvrir un vaste débat sur l’avenir de l’agriculture prenant en compte les aspirations de la société à plus de qualité et de respect de l’environnement.

La politique agricole doit enfin être co-élaborée par les citoyens, dans une nouvelle démarche de type "États généraux de l'agriculture" associant :
• les associations environnementales,
• les organisations de consommateurs,
• les acteurs de la solidarité internationale,
• les associations de médecins,
• l'ensemble des acteurs du milieu rural -
• et bien sûr la diversité des organisations paysannes (incluant les syndicats minoritaires, les organisations de l'agriculture biologique, les CIVAM, etc.).

Je vous prie de recevoir, l’expression de ma considération respectueuse.

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